Situation géographique :

La commune est située à 7 km de la RN 137 appelée «Route des Estuaires» et approximativement à mi-chemin entre les 2 grandes agglomérations que sont Rennes et Nantes, soit à environ 40min de la première et 50 min de la deuxième.
Les 810 habitants de la commune de Saint-Sulpice-des-Landes vivent sur une superficie totale de 1119 ha avec une densité de 72.4 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 40 m.
La population a fortement augmenté de 1999 à 2016 (soit 44 % d’augmentation sur 17 ans).
Les villes voisines sont La Dominelais, Ercé-en-Lamée, Bain-de-Bretagne et Sion-Les-Mines (en Loire-Atlantique).

La gare la plus proche de Saint-Sulpice-des-Landes se trouve à Messac (19 km).

Histoire de la commune :

L’existence  de la paroisse au XIIe  siècle est attestée par un écrit daté de 1190 mentionnant le nom de son premier recteur, « Josephus, presbyter de Sancto Sulpicio ». Les seigneurs de La Roche-Giffard, qui participèrent aux croisades, prétendaient en être les fondateurs. Dès 1615, des enfeus sont signalés dans son église. Dans l’aveu de 1644, la paroisse est indiquée comme faisant partie du marquisat de Fougeray. Du point de vue religieux, elle dépend du doyenné de Bain-de-Bretagne jusqu’en 1802, date à laquelle elle est totalement rattachée à Fougeray. Petite commune essentiellement rurale, Saint-Sulpice a cependant été marqué par deux particularités qui ont influencé son évolution sociale et son état d’esprit. D’une part son sous-sol, riche en minerai de fer, a été exploité dans de nombreuses carrières à ciel ouvert, notamment à Châtain et à La Galivelais, ce qui a entraîné l’arrivée d’un nombre important d’ouvriers ; d’autre part la construction du château de La Roche-Giffard, maintes fois remanié ou reconstruit au cours des siècles, a employé un grand nombre de maçons, de charpentiers, de couvreurs et autres corps de métier dont la tradition s’est perpétuée. À ce château est jointe la forêt de Teillay, située entièrement dans la Loire-Atlantique, avec sa population de bûcherons, de charbonniers et de débardeurs. La commune était donc partagée entre des catégories sociales différentes et leurs particularismes ; ainsi, en 1789, Saint-Sulpice est l’une des rares communes à déposer deux cahiers de doléances, témoins de son partage en deux groupes d’influence de poids à peu près identique. Pendant l’occupation allemande, la forêt de Teillay, à l’instigation de sa propriétaire, Mlle Récipon, résistante, a servi de refuge à un nombre importants de réfractaires au STO et à de très nombreux maquisards.

 

 

 

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